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Poésies
Vous trouverez ci-dessous une liste de poésies directement utilisables en classe :
- une affichette A4 du texte à imprimer, colorier et plastifier
- photo et biographie de l'auteur en 5-6 lignes pour le cycle 3 (5 par feuille)
- photo et biographie de l'auteur en 3 lignes pour le cycle 2 (9 par feuille)
- le texte en cursive mis en forme pour copie sur le cahier
- le texte en script à coller
Et pour l'évaluation, même si les notes chiffrées ne sont plus trop d'actualité voici une petite étiquette, à imprimer sur une planche de 2x7 que l'on trouve facilement en papeterie, à coller sous la copie de l'élève. En même temps, on peut noter un niveau d'acquisition à la place d'un chiffre !
Grille d'évaluation en poésie format word
Grille d'évaluation en poésie format pdf
Liste des articles de la rubrique poésie :
Pour accéder à l'article, cliquer sur le titre de la poésie ci-dessous ; pour accéder aux documents pdf complets, dans l'article, cliquer sur l'image de la poésie.
- ANONYME : Au Carnaval
- Corinne ALBAUT : Les crayons, Le jour et la nuit
- Charles BAUDELAIRE : Le chat
- Alain BOSQUET : Une graine voyageait
- Maurice CARÊME : La bise, L'ogre, Homonymes, La mer est partout
- Georges CASTERA : &
- Blaise CENDRARS : Iles
- Jacques CHARPENTREAU : La mer s'est retirée
- Pierre CORAN : Le chameau, Paris blanc
- Chantal COULIOU : Caresses, Crayons de couleur
- Léon-Gontran DAMAS : Il n'est pas de midi qui tienne
- Marceline DESBORDES-VALMORE : Soir d'été
- Robert DESNOS : L'oiseau du Colorado
- Mymi DOINET : Sept couleurs magiques
- Paul ÉLUARD : Dans Paris
- Paul FORT : La ronde autour du monde, La mer
- Jacqueline et Claude HELD : Acrobatie
- Victor HUGO : Demain dès l'aube
- Jean de LA FONTAINE :
- Christian MERVEILLE : C'est la rentrée
- Anna de NOAILLES : Chaleur
- Carl NORAC : Je parle
- René de OBALDIA : Grand-mère
- Charles d'ORLÉANS : Rondeau de printemps
- Serge PATIENT : Il y avait le carnaval
- Jacques PRÉVERT : En sortant de l'école, Pour faire le portrait d'un oiseau, Bain de soleil
- Claude ROY : Le soleil dit bonjour
- Sabine SICAUD : La chanson du petit caillou
En gris les poétesses, non pour les discriminer mais pour constater que malheureusement nous avons à disposition dans les manuels et les livres plus de poèmes d'hommes que de femmes. Je m'efforce donc d'équilibrer les poésies publiées entre les poètes des deux sexes, sans oublier ceux de l'outre-mer et de la francophonie.
- une affichette A4 du texte à imprimer, colorier et plastifier
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Par bibliotrotteuse le 4 Avril 2017 à 10:43
J'aime ce poème amusant qui personnifie soleil et savon, détourne des expressions et "renverse" la situation de chacun d'entre eux. Ce poème est en général très apprécié des élèves.
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : sizain (6 vers)
- type de vers : variable de 5 à 10 syllabes
- type de rimes : aucune
- richesse des rimes : aucune
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Par bibliotrotteuse le 3 Avril 2017 à 12:31
Afin d'aborder la poésie de Maurice Carême avec des oeuvres moins connues, voici un poème qui faisait partie de mon thème "la vie près de l'eau".
À rapprocher d'autres courts poèmes sur la même thématique, tels "La mer s'est retirée" de Jacques Charpentreau ou "La mer" de Paul Fort.
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : distiques (2 vers)
- type de vers : pentasyllabes (5 syllabes)
- type de rimes : alternées (ABAB)
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème)
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Par bibliotrotteuse le 2 Avril 2017 à 15:09
En tombant sur cette poésie, au hasard de mes recherches sur le web, j'ai été séduite : j'y ai trouvé beaucoup de fraicheur et de simplicité.
Et quand je me suis renseignée sur la poétesse pour rédiger sa biographie, je suis restée bouche bée : Sabine Sicaud était manifestement une poétesse très précoce, puisqu'elle écrivit dès son plus jeune âge des poèmes qui lui firent obtenir plusieurs prix littéraires, et que lors de sa mort à 15 ans, elle avait déjà publié deux recueils.
J'ai donc choisi d'étudier ce poème avec mes élèves pour sa beauté, mais aussi pour les convaincre qu'il n'est pas besoin d'être adulte pour se lancer dans l'écriture.
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Par bibliotrotteuse le 1 Avril 2017 à 18:23
Voici un court poème utilisant la polysémie et les expressions pour créer des jeux de mots sur la mer.
À mettre en lien avec "La mer" de Paul Fort ou "La mer est partout" de Maurice Carême.
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : distiques (2 vers)
- type de vers : hexasyllabes (6 syllabes), octosyllabe (8) et ennéasyllabe (9)
- type de rimes : alternées (ABAB)
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème) et riches (3 phonèmes)
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Par bibliotrotteuse le 1 Avril 2017 à 12:52
En ce premier avril, traditionnellement jour de blagues, je vous propose une poésie pleine de fantaisie, avec un oiseau très spécial. De quoi donner des idées d'écriture et des illustrations riches !
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : sizains (6 vers)
- type de vers : alternance de vers de 6 à 9 syllabes
- type de rimes : suivies (AABBCC)
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème) ou suffisantes (2 phonèmes)
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Par bibliotrotteuse le 31 Mars 2017 à 05:49
Voici un texte magnifique, je trouve que sa puissance d'évocation est très forte. Je ne l'ai jamais fait apprendre en classe, mais il me rappelle un autre poème qui parle d'un chaude fin de journée, le jardin et la maison d'Anna de Noailles.
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : quatrains (4 vers)
- type de vers : alexandrins (12 syllabes) et octosyllabes (8 syllabes)
- type de rimes : embrassées (ABBA)
- richesse des rimes : suffisantes (2 phonèmes) et riches (3 phonèmes)
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Par bibliotrotteuse le 30 Mars 2017 à 18:00
Un très joli poème court, que je trouve très propice à la rêverie... Et qui permet accessoirement d'aborder les lieux de vie des animaux. Une bonne suite au film "Guerre et paix dans le potager" que j'avais visionné avec ma classe juste avant de commencer à apprendre cette poésie.
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : distiques (2 vers) et tercet (3 vers)
- type de vers : octosyllabes (8 syllabes) et ennéasyllabes (9)
- type de rimes : aucune
- richesse des rimes : aucune
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Par bibliotrotteuse le 29 Mars 2017 à 20:59
Toujours dans le cadre des poésies locales, j'ai beaucoup aimé ce poème répétitif, il me fait penser au balancier d'une pendule ponctuant le temps qui passe... Il m'a permis de faire connaitre ce grand poète guyanais à mes élèves, avec un texte accessible.
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Par bibliotrotteuse le 25 Janvier 2017 à 10:07
Cette poésie est vraiment typiquement locale de la Guyane, elle parle d'un aspect culturel vraiment prégnant ici : le Carnaval.
J'ai trouvé ce poème accessible pour mes élèves, surtout que tous connaissent les traditions carnavalesques. Cela nous a également permis d'aborder la poésie moderne (peu ou pas de rimes, vers de longueurs différentes) et un poète guyanais actuel.
Pour bien comprendre le poème, il faut connaitre quelques éléments du Carnaval Guyanais :
Jé farin : personnage traditionnel entièrement vêtu de blanc, rappelant le boulanger : blouse, pantalon, tablier, coiffe pointue décorée d'étoiles et de lunes colorées, gants, masque. Dans la poche du tablier il y a de la farine, que le Jé farin lance sur la foule pour symboliser la joie de vivre (ce n'est pas celui de l'illustration).
Mercredi des Cendres : c'est le jour du défilé des diablesses, habillées en noir et blanc pour porter le deuil du roi Vaval, incinéré le soir du Mardi-Gras. Le défilé de ce jour-là est très bruyant, et c'est le dernier avant le début du Carême, donc traditionnellement tous sont dans la rue.
Vidé : procession de rue se déroulant en général dès 5 heures du matin, qui consiste à suivre en dansant et chantant l'orchestre de Carnaval monté sur le camion (à Kourou il se nomme le Monstre) jusqu'au lever du jour. Parfois le vidé a lieu le soir, à la suite du défilé du Carnaval. Le mot vient de "vider" la salle de bal après la fête.
Pour plus de précisions : Lexique du Carnaval Guyanais
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Par bibliotrotteuse le 19 Septembre 2016 à 13:05
Voici des crayons malins, qui promettent une illustration bien plus amusante que d'habitude pour les élèves... À mettre en parallèle avec la poésie de Chantal Couliou sur des crayons de couleurs un peu plus sages...
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : dizain (10 vers)
- type de vers : pentasyllabes (5 syllabes), heptasyllabes (7) et octosyllabe (8)
- type de rimes : suivies (AA) et alternées (CDCD)
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème)
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Par bibliotrotteuse le 18 Septembre 2016 à 16:58
Aujourd'hui une poésie classique pour la rentrée, avec des crayons assez obéissants qui colorient bien comme il faut... Ce n'est pas toujours le cas, notamment avec les crayons de Corinne Albaut !
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : huitain (8 vers)
- type de vers : alexandrins (12 syllabes) et ennéasyllabes (9 syllabes)
- type de rimes : aucune
- richesse des rimes : aucune
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Par bibliotrotteuse le 17 Septembre 2016 à 17:08
Probablement le poème le plus connu de Blaise Cendrars, je le trouve magnifique, cette répétition amène à la rêverie...
Et c'est un modèle idéal pour de l'écriture poétique, il est relativement facile d'imiter sa structure pour inventer une description d'un pays, d'un continent, ou autre !
La photo est personnelle, elle date de juin 2016 aux Iles du Salut : c'est l'Ile du Diable ayant hébergé le célèbre Alfred DREYFUS, vue depuis l'Auberge de l'Ile Royale. L'image est petite mais sur le devant, le petit rectangle blanc, c'est la cabane du bagnard.
À noter, l'application de l'orthographe modifiée...
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Par bibliotrotteuse le 6 Septembre 2016 à 03:55
Voici une poésie que je n'ai jamais faite en classe, mais qui me plait vraiment bien pour la possibilité de la rattacher à une leçon de vocabulaire. Je parie d'avance de grandes discussions avant que les élèves arrivent à en saisir le sens... et non le "cens"
!
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : huitain (8 vers)
- type de vers : octosyllabes (8 syllabes)
- type de rimes : suivies (AA)
- richesse des rimes : suffisante (2 phonèmes)
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Par bibliotrotteuse le 4 Septembre 2016 à 20:18
Mes élèves avaient bien aimé cette poésie qui rappelle les jeux de doigts. Nous avons également pu travailler le lexique, car il a fallu expliquer un certain nombre de plats... Les enfants de notre époque ne mangent pas souvent de "rôts de mouton" ou de "filets de carpe". De plus, la chute est rigolote, les enfants adorent que l'ogre mange ses mains à la faim...
À noter, les vers sont tous des pentasyllabes, ce qui est très rare en poésie !
À rapprocher de l'ogre de Pierre Coran, qui lui dévore le temps...
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : 15 vers
- type de vers : pentasyllabes (5 syllabes)
- type de rimes : suivies (AABB)
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème)
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Par bibliotrotteuse le 27 Août 2016 à 05:37
J'ai découvert l'auteur Georges Castera tout à fait par hasard en feuilletant son recueil de poésies dans une librairie, et je suis tombée sous le charme de son écriture parlant de l'enfance et de ses jeux, ainsi que de nombreux jeux de mots.
Je trouvais intéressant de commencer l'année avec de la poésie francophone (l'auteur est haïtien), de façon à pouvoir par la suite faire le lien avec le programme de géographie.
J'ai donc choisi cette poésie pour le premier jour de classe en CM2 ; je voulais les marquer avec quelque chose de spécial, et j'ai trouvé le poème "Esperluette". Il se trouve que certains connaissaient déjà le nom, mais j'ai vraiment réussi à les marquer en ce premier jour...
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : 15 vers
- type de vers : variables de 2 à 6 syllabes
- type de rimes : répétées de façon variable
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème)
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Par bibliotrotteuse le 15 Août 2016 à 21:16
C'est probablement le plus beau poème de la langue française ; il est présent dans toutes les anthologies, notamment le recueil éponyme "Demain dès l'aube" de Jacques Charpentreau.
Dans ma mémoire, ce poème est associé à mon année de grande section ; ma maitresse de l'époque nous l'avait fait apprendre, et je récitais consciencieusement à mes parents "un bouquet de houx vert et de GRUYERE en fleur". Mes parents avaient beau me répéter qu'il s'agissait de "bruyère", je leur assurais que ma maitresse disait "gruyère", d'autant plus que vivant à l'époque en Guadeloupe, la bruyère n'évoquait absolument rien pour moi.
Bref, je me suis demandée pendant des années pourquoi faire apprendre à des enfants de 5 ans une poésie si "littéraire", abordant de plus le deuil... Eh bien je me suis fait ma propre réponse : parce qu'elle est belle, et qu'il n'y a pas d'âge pour accéder à la beauté.
Depuis, je l'ai fait apprendre à mes élèves de CP qui l'ont adoré, et je choisis de préférence les poésies de la classe en fonction de leur capacité à émouvoir, et non en fonction de sonorités ou de répétitions qui seraient plus aisées à retenir.
Pour les amateurs de beauté donc :
Pour l'analyse du poème :
- type de strophes : quatrains (4 vers)
- type de vers : alexandrins (12 syllabes) avec hémistiches
- type de rimes : alternées (ABAB)
- richesse des rimes : pauvres (1 phonème), suffisantes (2 phonèmes) et riches (3 phonèmes)
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- type de strophes : quatrains (4 vers)
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Par bibliotrotteuse le 22 Décembre 2015 à 01:31
Voici un lexique de poésie, rédigé à partir du manuel "Poésie-cycle 2 et 3" de Patrick Joquel, aux éditions Magnard.
Je l'ai donné à mes élèves pour enrichir nos études de poèmes. Pour qu'ils comprennent bien les mots qui y figurent, j'ai exclusivement choisi de les illustrer avec des extraits de poèmes que nous avons appris ou lus ensemble.
Pour le moment ça marche pas mal, lorsque nous avons lu "Le dormeur du val" la semaine dernière, mes élèves ont réussi à me parler spontanément d'alexandrins, de quatrains, et de rimes alternées. Pour le reste j'ai dû leur poser des questions, mais ils ont répondu assez facilement.
Alexandrin (n. m.) : vers français de douze pieds. C’est le vers le plus fréquent. Il est composé de deux hémistiches de six syllabes et d’une césure. Il permet une grande variété de rythmes car il est divisible par deux, trois, quatre et six.
Un/bra/ve o/gre/des/bois,/na/tif/de/Mos/co/vie,/
É/tait/fort/a/mou/reux/d'u/ne/fée,/et/l'en/vie/
« Bon conseil aux amants », Victor Hugo
Allitération (n. f.) : répétition d’une consonne ou d’un groupe de consonnes, dans des mots qui se suivent, produisant un effet d’harmonie imitative ou suggestive.
Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien
Césure (n. f.) : repos ménagé dans un vers après une syllabe accentuée. La césure coupe l’alexandrin en deux hémistiches.
Décasyllabe (n. m.) : vers de dix pieds. Sa césure est toujours placée après le quatrième pied. Il a été très employé dans la poésie du Moyen-Âge, avant d’être remplacé par l’alexandrin.
Distique (n. m.) : groupement de deux vers qui, à eux deux, font sens. En théorie, ces deux vers riment entre eux.
Voici l'heure où le pré, les arbres et les fleurs
Dans l'air dolent et doux soupirent leurs odeurs.
« Le jardin et la maison », Anna de Noailles
Hémistiche (n. m.) :
1. Chacune des deux parties d’un vers coupé par la césure. Dans l’alexandrin, les deux hémistiches sont égaux (six syllabes).
2. La césure elle-même.
Métaphore (n. f.) : image, comparaison dans laquelle on aurait supprimé le terme comparatif.
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies
« Unité », Victor Hugo
Octosyllabe (n. m.) : vers de huit pieds. Il montre une légère césure en milieu de vers et met en valeur les sonorités de la rime. Avec l’alexandrin, c’est le vers le plus employé en poésie française.
Dans/ma/cer/ve/lle/se/pro/mène/
Ain/si/qu'en/son/a/ppar/te/ment/
« Le chat », Charles Baudelaire
OULIPO : Acronyme d’OUvroir de LIttérature POtentielle. Groupe d’écrivains (les Oulipiens) créé par le mathématicien François Le Lionnais, le poète Raymond Queneau, les écrivains Italo Calvino, Georges Perec et Jacques Roubaud. Ils explorent les possibilités de la création littéraire en s’imposant des règles et des contraintes formelles.
Pied (n. m.) : nombre de syllabes d’un vers. Pour les « e » muets, on compte les pieds de la façon suivante :
- Si la syllabe avec le « e » muet est suivie d’une consonne, on compte un pied.
- Si la syllabe avec le « e » muet est suivie d’une voyelle ou termine le vers, on ne la compte pas.
Quatrain (n. m.) : strophe de quatre vers.
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom
« Liberté », Paul Éluard
Rime (n. f.) : retour du même son à la fin de deux vers ou plus. Il existe plusieurs façons de parler des rimes :
- Une rime est « riche » si plusieurs sons riment ; une rime est « pauvre » si un seul son rime.
- Une rime est « féminine » si la syllabe finale du mot comprend un « e » muet ; une rime est « masculine » si la syllabe finale du mot ne comprend pas de « e » muet.
- Des rimes sont « embrassées » si deux rimes « masculines » sont enfermées dans deux rimes « féminines » (ABBA), ou si deux rimes « féminines » sont enfermées dans deux rimes masculines (BAAB).
- Des rimes sont « suivies » si elles se suivent (AABB).
- Des rimes sont « alternées » si elles s’intercalent (ABAB).
Sonnet (n. m.) : poème composé 14 vers, répartis en deux quatrains suivis de deux tercets. Le dernier vers d’un sonnet est souvent appelé chute.
Le dormeur du val, Arthur Rimbaud
Tercet (n. m.) : groupement de trois vers unis entre eux par le sens et la rime.
La neige et la nuit
Tombent sur Paris,
À pas de fourmi.
Paris Blanc, Pierre Coran
Vers (n. m.) : phrase (ou groupe de mots), isolée typographiquement par un passage à la ligne et caractérisée par un nombre fixe de pieds (entre un et douze). Selon le nombre de pieds qu'il contient, le vers porte différents noms : octosyllabe, alexandrin,…
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Par bibliotrotteuse le 8 Avril 2015 à 03:13
Voici un poème rigolo, cela fait 2 ans que que je le fais apprendre à mes élèves, et il a toujours autant de succès. Et puis les enfants confondent souvent chameau et dromadaire, donc voilà un bon moyen de différencier les deux camélidés, qui d'ailleurs ne sont pas si éloignés que ça, car d'après Wikipedia :
"Le chameau domestique et le dromadaire appartiennent au même genre biologique. Certains les considèrent plus comme deux variétés régionales plutôt que comme deux espèces. En effet, le dromadaire est un habitant des déserts chauds alors que le chameau se retrouve plus en zone froide comme la Mongolie."
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Par bibliotrotteuse le 25 Février 2015 à 10:10
Une jolie poésie, je dirais même une métaphore sur la vie, qui permet de lier mots et découverte du monde, voire même d'aborder l'Histoire avec la biographie d'Alain Bosquet...
Je pense aussi à la nouvelle "L'homme qui plantait des arbres", de Jean Giono. J'ai été très émue en la lisant, et elle est curieusement d'actualité, à l'heure où l'on parle de la déforestation et de ses conséquences météorologiques...
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Par bibliotrotteuse le 24 Février 2015 à 11:44
Cette poésie me donne la chair de poule quand je la lis, je trouve qu'elle a une puissance d'évocation vraiment fantastique. Malgré leur jeune âge, je tenais à présenter à mes élèves d'immenses poètes français, et Charles Baudelaire était à mon avis incontournable.
Voici donc le texte de cette poésie en deux versions : intégrale pour le plaisir des oreilles ou tronquée pour les plus jeunes.
En lisant cette poésie, je vois parfaitement la couverture de l'album "Une histoire sombre, très sombre" avec le chat qui fixe le lecteur du "feu de ses prunelles pâles, clairs fanaux, vivantes opales"...
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